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Le Ségur de la Santé

Les mesures prises dans le cadre du Ségur de la Santé étaient attendues, légitimes voire pour certaines, urgentes.

  • 19 milliards d’euros d’investissement dans le système de santé pour améliorer la prise en charge des patients et le quotidien des soignants.
  • 8,2 milliards d’euros par an pour revaloriser les métiers des établissements de santé et des EHPAD, et reconnaître l’engagement des soignants au service de la santé des Français.
  • 15 000 recrutements à l’hôpital public.
  • Accélérer la sortie du « tout T2A » (tarification à l’acte) et privilégier la qualité des soins.
  • Financer l’ouverture ou la réouverture de 4000 lits « à la demande ».
  • Mettre fin au mercenariat de l’intérim médical à l’hôpital public.
  • Redonner toute sa place au service hospitalier au sein des établissements de santé.
  • Former plus de soignants dans les filières paramédicales pour mieux prendre en charge les patients.
  • Faciliter l’accès aux soins non programmés et à l’exercice coordonné.
  • Développer fortement la télésanté en s’appuyant sur les acquis de la crise pour mieux soigner les Français.
  • Donner aux territoires les principaux leviers de l’investissement en santé dans l’intérêt de leurs habitants.
  • Combattre les inégalités de santé.

Reconnaissance des professionnels paramédicaux et notamment des cadres de santé

Le Ségur de la Santé n’a pas tout résolu et nous continuons de travailler sur la reconnaissance envers les personnels paramédicaux et sur la place au
sein de la gouvernance hospitalière.
C’est pourquoi, lorsque nous débattions en novembre 2020 (1ère lecture), puis en février (2nde lecture) de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, j’ai tenu à proposer des amendements sur plusieurs dispositions considérant que les professions paramédicales étaient assez peu mises en avant dans le texte initial.
Conformément à la recommandation 17 du rapport du Professeur CLARIS, ancien président de la Commission médicale d’Etablissement des Hospices Civils de Lyon, j’ai proposé plusieurs amendements visant à inscrire dans le texte le fait que
« le cadre de santé forme avec le chef de service un binôme managérial équilibré et opérationnel », une demande entendue par le Ministère de la santé qui y a répondu favorablement par circulaire.

C’était également l’une des revendications de l’ANCIM, Association Nationale des Cadres de Santé, avec laquelle je travaille depuis plusieurs mois sur le sujet. Aux côtés de l’association, je continuerai d’œuvrer pour répondre aux attentes d’une profession peu connue pourtant indispensable au bon fonctionnement de nos hôpitaux, et plus généralement, pour que toutes les professions paramédicales soient justement représentées au sein de la gouvernance hospitalière, pour que les paramédicaux reçoivent
la reconnaissance qu’ils méritent au sein de nos établissements de santé.